Catch-22

[343KKT_Kintaro]

J'ai vu le film de 1970 mais là ça ne peut pas être ça, je crois qu'il s'agit de la série télé sortie en 2019 (six épisodes à 45 minutes l'épisode). C'est une sélection de scènes de combat aérien... des B-25 à foison :

[jojo]

J'ai vu le film de 1970 mais là ça ne peut pas être ça, je crois qu'il s'agit de la série télé sortie en 2019 (six épisodes à 45 minutes l'épisode). C'est une sélection de scènes de combat aérien... des B-25 à foison :

Oui c’est la série, on en avait parlé à l’époque.
L’aspect aérien est plutôt bien rendu, mais l’ambiance déjantée et tragi-comique est un peu spéciale.

Je ne savais pas qu’il y avait eu un film en 1970, mais ceci explique cela.
Comme la série Mash (guerre de Corée) avec Donald Sutherland ils ont transposé ce qui était perçu comme les absurdités de la guerre du Vietnam sur des guerres antérieures.

Dans cette série qui reprend sans doute le ton de l’époque, le personnage principal qui est navigateur-bombardier qui n’a qu’une envie: se faire démobiliser. Mais il est tiraillé entre son envie de se barrer et son devoir envers ses camarades et maudit par son exceptionnelle dextérité dans l’emploi du viseur NORDEN qui le rend indispensable à son unité. Normalement au bout d’un certain nombre de missions de guerres c’est acquis. Mais ce seuil est sans cesse repoussé (Opération Iraqi Freedom de 2003 et sa suite ?)
Son commandant d’escadron à moitié fou et mégalomane est joué par George Clooney.

[gabuzomeu]

Bonjour,
en fait Catch 22 est au depart un roman pacifiste de 1961 , et la mini serie en reprend assez exactemement l'histoire et le ton.
C'est un livre tres tres connu aux Etats Unis.
L'absurdité de la guerre ne semble pas avoir attendu le Vietnam, ni la Corée.

[Yoyonsky]

Pour info, le bouquin éponyme dont les différents films sont issus est bien meilleur. L'absurdité du système y est représenté en profondeur, mais avec tellement d'humour...
Les B25 repeints en violet pour vendre de la bouffe aux allemands...

[Fanair]

L'auteur du roman Joseph Heller savait de quoi il parlait puisqu'il était navigateur bombardier sur Mitchell en italie (et en Corse) au sein du 321st Bomb Group je crois.

[PatCartier]

J'ai vu le film de 1970 mais là ça ne peut pas être ça, je crois qu'il s'agit de la série télé sortie en 2019 (six épisodes à 45 minutes l'épisode). C'est une sélection de scènes de combat aérien... des B-25 à foison :

Comme la série Mash (guerre de Corée) avec Donald Sutherland ils ont transposé ce qui était perçu comme les absurdités de la guerre du Vietnam sur des guerres antérieures.

[...] Normalement au bout d’un certain nombre de missions de guerres c’est acquis. Mais ce seuil est sans cesse repoussé (Opération Iraqi Freedom de 2003 et sa suite ?)

Pendant la seconde guerre mondiale, le nombre de missions a effectuer pour boucler un tour d'opération a été fluctuant également. Jean Calmel parle de l'angoisse des naviguants à ce propos dans Pilotes de nuit par exemple.
https://www.babelio.com/livres/Calmel-P ... uit/211710

[Yoyonsky]

L'auteur du roman Joseph Heller savait de quoi il parlait puisqu'il était navigateur bombardier sur Mitchell en italie (et en Corse) au sein du 321st Bomb Group je crois.

Absolument

[343KKT_Kintaro]

Oui, bien sûr, il y a un roman à l'origine aussi bien du film que de la série, mais je ne l'ai pas lu. Et merci car vous me confirmez qu'ici il s'agit bien de la série (jamais vue cette série, on verra si je la vois à l'occasion).

[ironclaude]

Il y a 50 ans les films d'aviation étaient tournés avec de vrais avions !

Donc pour Catch-22 une vingtaine de B-25 en état de vol

Ce film, avec "la bataille d'Angleterre" a été un moteur pour la restauration / la remise en état de vol de warbirds, mouvement qui a continué et s'est développé depuis

Après, le scénario et les bizarreries du film, c'est une autre histoire

[Franck66]

Pour la série de 2019 deux B-25 sont venues des US pour le tournage accompagnés du JU-52 de l'AJBS

[343KKT_Kintaro]

"La Bataille d'Angleterre" (1969) et "Catch-22" (1970) ont contribué au goût pour la restauration de vieux coucous, mais "633 Squadron" (1964) ou "Le Crépuscule des aigles" (1966) les avaient précédés et auraient été à mon avis plus importants. Les presque trois millions de dollars de profit générés à la suite du succès du "Crépuscule des aigles" avaient prouvé que l'aviation de combat était très vendable dans les salles de cinéma. "La bataille d'Angleterre" (1969), "Catch-22" (1970), "Le Baron Rouge" (1970) ou "Le Tigre du Ciel" (1976) n'ont fait que suivre le mouvement. C'est une opinion, je peux me tromper.

[Franck66]

Je pense que même sans le cinéma, l'aviation de collection aurait existé. L'avenir des avions de cinéma n'est pas toujours aussi glorieux que ce qu'on peut le penser. Certains sont parfois laissé à l'abandon sur les lieux de tournage quand le cout pour les ramener est jugé trop important, parfois ils sont même détruits

Pour la Bataille d'Angleterre la fin de la guerre était proche, les H111 étaient même prétés par l'armée de l'air espagnole qui les utilsait encore. Les Buchon c'est presque la même histoire, ils avaient été retirés du service et encore en stock en Espagne.

Vous oubliez un film dans la liste, Le jour le Plus Long, 1961 où l'on peut voir 4 Skyraider survoler la flotte américaine et aussi deux Spitfire qui décolent depuis le terrain de la Ferté pour mitrailler des troupes allemandes dans des champs du Gatinais et non de Normandie

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/vid ... -plus-long

[343KKT_Kintaro]

Les avions de collections auraient existé, bien sûr, et d'ailleurs La Ferté avait commencé bien avant les années 1960. Les avions de collections auraient donc existé... mais en un nombre inférieur à ce qu'il a été. Car le cinéma a contribué à sauver davantage d'avions de collection de la casse ou de la rouille tout comme il a contribué, avec la franchise "Jurassic Park" notamment, à encourager et financer des fouilles paléontologiques. Quant au film "Le Jour le plus long", je ne dirais pas qu'il ait jamais frappé la fibre aéronautique du public, j'ose dire même que l'imaginaire collectif n'a jamais retenu ce film pour ses scènes porteuses d'avions. Non ?

[ironclaude]

633 Squadron : grand classique, bien sur ! Mosquitos à tous les étages !

Le Jour le plus long, film culte, mais très très peu d'avions à l'intérieur, ça m'avait décu, justement .

Et les Heinkel 111 Espagnols, je me souviens en avoir vu décoller quelque part la bas, quand ils étaient encore en service : j'étais scié !

[GUJU]

Joseph Heller était affecté au 340th BG. Le nom de la plupart des personnages du roman correspondent effectivement à celui de ses camarades. Par exemple Yossarian, Yohannan, Capitaine Blak -captain White etc.
L'attaque de la base de Pianosa fait echo à celle conduite des Junker 88 de la LG1 qui a frappé le 13 mai 1944 les bases corses dont celle du 340th BG. La rumeur de l'époque voulant que les Junker aient été guidés sur leur cible par deux Beaufighter capturés
Tout est un peu (beaucoup) exagéré dans le roman mais tout à un fond de vérité, l'obssession pour les grilles de bombardement, le nombre des missions qui augmente sans arrêt, les raids meutriers sur Avignon. Le Colonel Cathcart est en outre un copié collé du veitable CO du 340th BG le Colonel Chapmann, Heller, à la différence de son héros qui refuse de se compromettre avec "le complexe militaro-industriel" s'est lui même compromis (si l'on peut dire) en tournant durant son séjour en Corse dans un film de propagande destiné à vendre des bons de guerre.
J'en causerais des heures mais je m'arrête là ...
Guju

[galgot]

Joseph Heller était affecté au 340th BG. Le nom de la plupart des personnages du roman correspondent effectivement à celui de ses camarades. Par exemple Yossarian, Yohannan, Capitaine Blak -captain White etc.
L'attaque de la base de Pianosa fait echo à celle conduite des Junker 88 de la LG1 qui a frappé le 13 mai 1944 les bases corses dont celle du 340th BG. La rumeur de l'époque voulant que les Junker aient été guidés sur leur cible par deux Beaufighter capturés
Tout est un peu (beaucoup) exagéré dans le roman mais tout à un fond de vérité, l'obssession pour les grilles de bombardement, le nombre des missions qui augmente sans arrêt, les raids meutriers sur Avignon. Le Colonel Cathcart est en outre un copié collé du veitable CO du 340th BG le Colonel Chapmann, Heller, à la différence de son héros qui refuse de se compromettre avec "le complexe militaro-industriel" s'est lui même compromis (si l'on peut dire) en tournant durant son séjour en Corse dans un film de propagande destiné à vendre des bons de guerre.
J'en causerais des heures mais je m'arrête là ...
Guju

Nan... c'est interessant !
Il faut que je revois ce film, je me souviens de la scene avec l'œuf... Et les décollages de B-25.

Un film avec des scènes aéronautique qui m'a marqué aussi c'est "Murphy's War", avec Peter O'Toole qui apprend à piloter un Grumman Duck tout seul, et Philippe Noiret en spectateur.

[Milos]

633 Squadron : grand classique, bien sur ! Mosquitos à tous les étages !

Je l'ai.

Un film dans la plus pure tradition d'Hollywood à l'époque. A prendre comme tel.

Les Mosquitos sont des bombardiers dont le nez vitré a été peint.

[GUJU]

Bon une petite lichette en version perso pour le HS de Aérojournal conscré il y a 2 ou 3 ans aux bombardiers moyens US:

Si les cantonnements évoluent au gré de l'avance alliée ce n’est pas le cas des objectifs comme le rappelle maintenant à sa façon Joseph Heller, alors bombardier affecté au 488th BS avec le grade de 1st Lieutenant. Si les noms qu’ils donnent aux personnages de son fameux roman Catch 22 sont fictifs en revanche les situations (ou au moins certaines d’entre elles) sont bien réelles et fondées ici sur un vécu que l’on ne saurait nier.

«Harvemeyer était bien le meilleur d’entre nous. Le bombardier le plus parfait que l’Air Force ait jamais rêvé de voir rejoindre ses rangs. Quand il était désigné comme leader il dirigeait tout droit le Squadron en formation parfaite depuis le point initial jusque sur la cible et même au-delà. Jamais d’écart, jamais d’évasive jusqu’à ce que les bombes explosent en s’écrasant au sol propageant des éclairs orangés et des monceaux de débris tourbillonnant au-dessus des volutes de fumées qui couvraient généralement le secteur. Avec Harvemeyer 6 équipages au grand complet fonçaient au milieu de la Flak sans dévier d’un pouce un peu comme des cibles dans un stand de tir. Tout le temps que mettait ensuite Harvemeyer pour contempler son œuvre de destruction donnait amplement le temps aux artilleurs de régler leur tir et de faire tout ce qu’il avait appris à faire et qu’il faisait très bien…tuer des gens qu’ils ne connaissaient même pas. En tête Harvemeyer ne manquait jamais son coup. Yossarian lui n’était plus jamais désigné pour occuper ce poste. Car au vu et au su de chacun il se foutait du tiers comme du quart d’atteindre la cible. Il estimait que son seul devoir consistait à revenir vivant et s’y appliquait donc avec une résolution remarquable. Ses camarades avaient pourtant adoré voler sous son autorité. Il abordait en effet l’objectif sous n’importe quel angle et à n’importe quelle altitude, grimpant virant, piquant, faisant manœuvrer si sec son pilote que les 5 appareils qui volaient de concert avaient toutes les peine du monde à coller à ses basques. Il ne se mettait en palier que les deux ou trois secondes ultimes avant de larguer son chargement explosif. Puis ordonnait au pilote de mettre plein moteur et grimper en chandelle au-dessus des nuages. Généralement il ne restait rien de la formation et chacun volait alors pour son propre compte. Une aubaine pour les chasseurs allemands. Sauf qu’il n’y en-avaient plus depuis longtemps dans le ciel. C’est seulement quand les aboiements de la DCA s’étaient estompés dans le lointain que Mc Watt, le pilote, qui n’avait rien de mieux à faire demandait si le pont avait été touché. -Ch’ai pas ça remunait trop et maintenant tout est couvert de fumée - répondait le mitrailleur arrière. Yossarian sentant venir la question fatidique rejetait alors en arrière son casque lourd anti-Flak. Epuisé et en sueur il répondait au pilote que lui non plus n’avait rien vu et que de toute façon son seul objectif avait été de leurrer les artilleurs. De ce point de vue la mission était accomplie. Toucher l’objectif Yossarian s’en moquait éperdument pour peu qu’Harvemeyer ou un autre y parvienne évitant ainsi au groupe d’avoir à y revenir.»

Beaucoup d’anciens ont eu du mal à se reconnaître ou à admettre la façon dont leur guerre était dépeinte par Heller que certains ont considéré après la parution de son roman comme un faux frère. Pourtant la description qu’il fait de l’état mental d’hommes confrontés quotidiennement au danger est corroborée par Ernie Pyle. Ce dernier, on s'en souvient, avait noué une relation particulière avec le 47th BG

[galgot]

Bon une petite lichette en version perso pour le HS de Aérojournal conscré il y a 2 ou 3 ans aux bombardiers moyens US:

Si les cantonnements évoluent au gré de l'avance alliée ce n’est pas le cas des objectifs comme le rappelle maintenant à sa façon Joseph Heller, alors bombardier affecté au 488th BS avec le grade de 1st Lieutenant. Si les noms qu’ils donnent aux personnages de son fameux roman Catch 22 sont fictifs en revanche les situations (ou au moins certaines d’entre elles) sont bien réelles et fondées ici sur un vécu que l’on ne saurait nier.

«Harvemeyer était bien le meilleur d’entre nous. Le bombardier le plus parfait que l’Air Force ait jamais rêvé de voir rejoindre ses rangs. Quand il était désigné comme leader il dirigeait tout droit le Squadron en formation parfaite depuis le point initial jusque sur la cible et même au-delà. Jamais d’écart, jamais d’évasive jusqu’à ce que les bombes explosent en s’écrasant au sol propageant des éclairs orangés et des monceaux de débris tourbillonnant au-dessus des volutes de fumées qui couvraient généralement le secteur. Avec Harvemeyer 6 équipages au grand complet fonçaient au milieu de la Flak sans dévier d’un pouce un peu comme des cibles dans un stand de tir. Tout le temps que mettait ensuite Harvemeyer pour contempler son œuvre de destruction donnait amplement le temps aux artilleurs de régler leur tir et de faire tout ce qu’il avait appris à faire et qu’il faisait très bien…tuer des gens qu’ils ne connaissaient même pas. En tête Harvemeyer ne manquait jamais son coup. Yossarian lui n’était plus jamais désigné pour occuper ce poste. Car au vu et au su de chacun il se foutait du tiers comme du quart d’atteindre la cible. Il estimait que son seul devoir consistait à revenir vivant et s’y appliquait donc avec une résolution remarquable. Ses camarades avaient pourtant adoré voler sous son autorité. Il abordait en effet l’objectif sous n’importe quel angle et à n’importe quelle altitude, grimpant virant, piquant, faisant manœuvrer si sec son pilote que les 5 appareils qui volaient de concert avaient toutes les peine du monde à coller à ses basques. Il ne se mettait en palier que les deux ou trois secondes ultimes avant de larguer son chargement explosif. Puis ordonnait au pilote de mettre plein moteur et grimper en chandelle au-dessus des nuages. Généralement il ne restait rien de la formation et chacun volait alors pour son propre compte. Une aubaine pour les chasseurs allemands. Sauf qu’il n’y en-avaient plus depuis longtemps dans le ciel. C’est seulement quand les aboiements de la DCA s’étaient estompés dans le lointain que Mc Watt, le pilote, qui n’avait rien de mieux à faire demandait si le pont avait été touché. -Ch’ai pas ça remunait trop et maintenant tout est couvert de fumée - répondait le mitrailleur arrière. Yossarian sentant venir la question fatidique rejetait alors en arrière son casque lourd anti-Flak. Epuisé et en sueur il répondait au pilote que lui non plus n’avait rien vu et que de toute façon son seul objectif avait été de leurrer les artilleurs. De ce point de vue la mission était accomplie. Toucher l’objectif Yossarian s’en moquait éperdument pour peu qu’Harvemeyer ou un autre y parvienne évitant ainsi au groupe d’avoir à y revenir.»

Beaucoup d’anciens ont eu du mal à se reconnaître ou à admettre la façon dont leur guerre était dépeinte par Heller que certains ont considéré après la parution de son roman comme un faux frère. Pourtant la description qu’il fait de l’état mental d’hommes confrontés quotidiennement au danger est corroborée par Ernie Pyle. Ce dernier, on s'en souvient, avait noué une relation particulière avec le 47th BG

Merci

Me souviens avoir lu il y a longtemps, qu'un des B-25 du film avait failli être envoyé au Biafra avant d'être saisi par les autorités, avant le film...
Retrouve plus de source là dessus...

[Merlock]

Je ne savais pas qu’il y avait eu un film en 1970, mais ceci explique cela.
Comme la série Mash (guerre de Corée) avec Donald Sutherland ils ont transposé ce qui était perçu comme les absurdités de la guerre du Vietnam sur des guerres antérieures.

Désolé, mais tu dis:
- Donald Sutherland
- 1970
- les absurdités de la guerre

Alors forcément:




*ÉDITER*

D’ailleurs j'en fais mon avatar na!

[Fanair]

Il ne faut quand même pas oublier que cette guerre « absurde » a permis d’abattre le nazisme en Europe !

[Milos]

Magnifique acteur, cependant la photo ne vient pas de M.A.S.H. mais de "de l'or pour les braves" ( Kelly's Heroes) avec Clint Eastwood et Terry Salavas

[galgot]

Magnifique acteur, cependant la photo ne vient pas de M.A.S.H. mais de "de l'or pour les braves" ( Kelly's Heroes) avec Clint Eastwood et Terry Salavas

Oui
D'ailleurs je suis tombé là dessus récemment :

Don Rickles se fout de Clint Eastwood sur le tournage... Sympa.

[Merlock]

Magnifique acteur, cependant la photo ne vient pas de M.A.S.H. mais de "de l'or pour les braves" ( Kelly's Heroes) avec Clint Eastwood et Terry Salavas

Je suis au courant: ce film est mon petit film culte personnel. J'en suis devenu inconditionnel depuis le jour où je l'ai emprunté en VHS au vidéo-club de mon quartier (toute une époque les vidéo-clubs...), j'avais 17 ans, c'était il y a 30 ans...

[343KKT_Kintaro]

Telly, pas Terry...

Savalas, pas Salavas...

Telly Savalas...