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Deltafan
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#1

Message par Deltafan »

Article OPEX 360, avec le titre : Thales fournira des radars d’approche primaires et secondaires STAR NG et RSM NG aux forces françaises

https://www.opex360.com/2023/04/04/thal ... rancaises/
En février, la Direction générale de l’armement [DGA] avait indiqué qu’elle venait de notifier au groupe Thales le marché « Détection 22 », destiné à remplacer plusieurs types de radars utilisés par l’armée de l’Air & de l’Espace ainsi que par la Marine nationale dans le cadre de l’étape 5 du programme SCCOA [Système de commandement et de contrôle des opérations aérospatiales]. Et de préciser que montant du contrat s’éleverait à 212,8 millions d’euros. « Le marché ‘Détection 22’ a pour objet d’initier le renouvellement d’une première moitié du parc des radars d’approche des bases aériennes et aéronavales à compter de 2025 », avait alors expliqué la DGA. Mais il vise aussi à poursuivre la modernisation des radars tactiques de surveillance [avec des GM200] et à acquérir un radar de surveillance basse altitude pour complexe de tir du Linès-Bégo [Morbihan]. Enfin, il prévoit la rénovation des radars haute et moyenne altitude TRAC 2400.

Ce 4 avril, Thales en a dit un peu plus au sujet du contrat obtenu auprès de la DGA en précisant qu’il renforcera les « capacités de surveillance de l’espace aérien des forces armées françaises » avec ses radars d’approche primaires et secondaires de nouvelle génération STAR NG et RSM NG à partir de 2025. Ces deux modèles de radars sont issus de la gamme civile proposée par Thales. Évidemment adaptés aux opérations militaires, ils permettront d’assurer une surveillance aérienne 24/7 grâce à leurs « performances de détection renforcées ». Ils « répondront de surcroît aux exigences combinées de traitement de l’obsolescence et d’adaptation aux réglementations nationale et européenne », assure l’industriel.

Le STAR NG et le RSM NG intègrent les innovations les « plus récentes », poursuit-il. Ce qui fait que, outre leurs performances accrues, ils disposent de « nouvelles fonctionnalités telles que la protection contre le brouillage électronique, la détection 3D, la détection des aéronefs évoluant à vitesse basse [voilures tournantes], les avions rapides et manœuvrants [avions de combat] ». Enfin, ils intègrent aussi la « détection ADS-B avec le Mode S ». Dans le détail, radar primaire, le STAR NG sera utilisé pour détecter et identifier des aéronefs « non coopératifs », c’est à dire volant sans transpondeur. Il est en mesure de « détecter des cibles de toutes dimensions, avec une réduction des effets parasites induits par les parcs éoliens, et offre une portée opérationnelle étendue », souligne Thales. Quant au radar secondaire RSM NG, il dispose des « dernières innovations pour détecter et identifier les aéronefs coopératifs ».
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Deltafan
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Re: Radars News

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Message par Deltafan »

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Re: Radars News

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Message par Deltafan »

Article OPEX 360, avec le titre : Furtivité : Les essais du radar passif aéroporté de l’armée de l’Air ont marqué une « avancée significative »

https://www.opex360.com/2024/04/12/furt ... ificative/
Les bases du radar passif ont été jetées lors de la Seconde Guerre Mondiale, par le groupe allemand Telefunken. Son principe consiste à utiliser les ondes de différents émetteurs [de radio, de télévision, de téléphonie mobile, etc.], lesquelles se réfléchissent dès qu’elles rencontrent un obstacle, comme, par exemple, un avion en mouvement. En utilisant des bandes de fréquences basses, un tel dispositif permettrait de compléter la couverture aérienne, notamment dans les basses couches, les radars actifs – qui émettent des ondes électromagnétiques – couvrant essentiellement les zones de moyenne et haute altitudes. Parmi ses autres avantages, il est non seulement insensible au brouillage mais peut aussi – du moins en théorie – détecter des aéronefs furtifs.

Dans le Document de référence de l’orientation de l’innovation de Défense [DROID] qu’elle a publié en 2021, l’Agence de l’innovation de défense, qui relève de la Direction générale de l’armement [DGA], a fait connaître son intention de développer un « démonstrateur de radar passif pour la surveillance aérienne », sans livrer plus de détails. Cela étant, plusieurs industriels ont lancé des travaux dans ce domaine. Tel est le cas du groupe tchèque ERA, passé sous pavillon américain dans les années 2000 après avoir développé les radars passifs Tamara et Vera NG. C’est aussi celui de l’electronicien Hensoldt, dont le système Twinvis doit être testé par la Bundeswehr, ou encore celui de Thales, qui planche sur le MSPR [Muti-static Silent Primary Radar].

Mais le Centre de recherche de l’École de l’air et de l’espace [CREA] et l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA] conduisent, depuis 2013, un projet ambitieux visant à mettre au point un radar passif aéroporté. Les essais en dddddddddddvol de système ont débuté à Salon de Provence en octobre 2015, à bord d’un motoplaneur Busard. Le développement de ce radar passif aéroporté s’est ensuite poursuivi discrètement, l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] n’ayant pas communiqué à son sujet. Du moins était-ce le cas jusqu’au 11 avril. Visiblement, ce projet a franchi une nouvelle étape importante.

« Il y a quelques jours, sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence, le CREA et l’ONERA ont conjointement réalisé un vol expérimental marquant une avancée significative dans le développement du projet de radar passif aéroporté », indique en effet l’AAE, précisant que Centre de formation aéronautique militaire initiale [CFAMI] avait été sollicité pour cet essai, en fournissant un motoplaneur Busard et un Cirrus SR20, qui a tenu le rôle de « cible ». « Conçu pour détecter les menaces aériennes à basse altitude et à faible vitesse, ce système innovant se distingue par son caractère discret et son utilisation des émissions électromagnétiques ambiantes, telles que celles de la télévision numérique terrestre [TNT] », explique l’AAE, pour qui le passage d’une « configuration au sol à une version aéroportée représente un défi technologique complexe ».

Ces essais, réalisés en exploitant les émetteurs de TNT de Marseille Grande Étoile et du Mont Ventoux, ont donné des résultats suffisamment « prometteurs » pour ouvrir de « nouvelles perspectives de développement » et favoriser la « mise au point de traitements adaptés à l’environnement aéroporté », conclut l’AAE. Cependant, la route est encore longue pour disposer d’une solution efficace. Pour qu’il puisse fonctionner, un radar passif a besoin de s’appuyer sur suffisamment d’émetteurs dans une zone données. Ensuite, il faut s’assurer de leurs caractéristiques et de leur localisation, ce qui suppose de disposer de systèmes permettant de collecter et de traiter de telles informations.
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