[tab=60]Après discussion nous avions retenu :
[tab=30]Altitude de vol 4500 m. Loupvert nous avait démontré que l'on pouvait faire de très bonnes photos à cette altitude par la vue mitrailleur voire la vue bombardier. De plus la Flak sera moins mordante à cette altitude ; l'inconnue reste les chasseurs de la JG 5 dont la réputation n'est plus à faire mais en face nous une bonne équipe de chasseurs aussi. On verra bien.
[tab=30]Pleine charge en carburant ; 6 bombes de 100 kg en soute au cas où un objectif d'opportunité se présenterait mais la reco reste priorité absolue car des résultats cette reconnaissance vont dépendre la suite des opérations pour les copains. Don't crack under pressure !
[tab=30]Pleine vitesse : Pa 1000, RPM 2600. Tout le temps.
[tab=30]On décolle en premiers pour suivre ce plan de vol :
13NRV en raison d'une fuite d'huile moteur devra rester sur le tarmac.
[tab=60]Décollage :
[tab=30]Je me lance en premier et en raison d'un peu de fébrilité nous ne nous coordonnons pas bien avec Loupvert. Je reviens au ralenti sur l'aérodrome en pensant que Loupvert me suit alors que lui, impatient est déjà en train de monter en suivant le cap pour rejoindre le premier repère au sol. Ma faute je n'ai pas expliqué ce que je faisais !
[tab=30]Ce n'est pas grave nous allons nous rejoindre sur le trajet. Le Pe-2 avale les 4500 m en 7-8 mn et à la remise en palier Loupvert m'annonce qu'il est dans mes 12 h. Visuel ! Tout va bien je le vois à quelque distance, petite silhouette dans la lumière du petit matin. J'ouvre ma carte pour vérifier ma position, ça roule le premier repère est légèrement sur ma droite. Comme souvent je n'ai plus de visuel sur Loupvert ou autre pilote que je suis d'assez loin après un regard sur la carte (faudra que je passe au deuxième écran, cela devrait régler le problème et confortera mon épouse pour dire que je suis un grand malade). Je m'écarquille les yeux mais rien. Je poursuis ma route alors que Loupvert annonce qu'il est au sud du repère choisi que je viens d'atteindre. Je commence à cercler au-dessus pour l'attendre mais il me dit de continuer la mission. On se retrouvera au-dessus du second objectif. Cela a été le tournant de la mission qui sans cela n'aurait probablement pas été remplie !
Comme sur le plan prévu je survole l'aéroport de Zaharov qui, à part deux colonnes de fumée noire ne semble faire l'objet d'aucune activité et prends une photo souvenir. J'annonce aux chasseurs que l'objectif 1 est reconnu.
[tab=30]Alors que j'entame un virage sud pour repasser au-dessus de l'objectif et prendre le cap suivant des Klong ! Klong ! inquiétants secouent mon avion. Des chasseurs ennemis ! Shit ! Manœuvres évasives, le calme revient. Un coup d’œil à gauche me révèle un énorme trou en arrière de la nacelle du moteur gauche. Pas bon ça, sûrement pas loin du radiateur d'huile. Pour l'instant ça tourne. J'appelle au secours et la cavalerie se met en route. Je balance mon avion de droite et de gauche en léger virage pour avoir une bonne vision de mon environnement. Rien. Semé ? Non ! Un « He's engaging » me fais réagir au quart de tour, j'évite les traçantes qui passent à quelques dizaines de cm au-dessus de moi. Et je plonge plein badin depuis mes 4500 m grosso modo au cap de l'objectif suivant . 600 km/ h je redresse pas de soucis. Cette fois je suis seul, le chasseur n'a pas voulu perdre son potentiel d’énergie ou bien …. Je regarde et surtout j'écoute mon moteur gauche qui commence à RATAtouiller.
[tab=30] Mes alliés me cherchent, est-ce que je fume ? Non autant que je puisse en juger, suis en radada, tranquille. Pouf ! Le moteur gauche vient de rendre l'âme. Je regarde l'hélice qui continue à tourner soufflée par le vent relatif en me disant qu'il faudrait que je la mette en drapeau. Mais où suis-je ? Bien ! Impeccable ! Je ne suis qu'à quelques km de l'objectif 2. Suite à une rencontre inopinée avec un arbre qui volait trop haut mais qui avait eu la bonne idée de ne plier que l'hélice , j'ai déjà RTB avec un seul moteur. Je vais passer sur l'objectif et RTB pour reprendre un Pe-2 neuf. Le moteur droit commence à chauffer, j'ouvre à fond le radiateur. Il devient lourd à tenir cet avion, je contre au manche comme un malade, veux me servir du roll trim, me trompe de côté, reprends dans le bon sens. Cela va mieux. Pas pour longtemps. Il dérape ! Reste au sourd à mes tentatives de remise dans le droit chemin. Au ralenti il prend un peu d'altitude alors que l'aile gauche s'enfonce vers le sol. J'ai compris. Dasvidania !
Tout le reste de la mission en mitrailleur chez Loupvert. Il vous racontera ...en anglais !
Bonne soirée, seul souci je ne comprends qu'un mot sur 4. Merci à Loupvert qui répond pour moi !
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(en même temps de la neige c'est blanc et un canon noir donc j'avais même pas remarqué 
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