
Fusées SEPR
Fusées SEPR
#1J'ignorais que l'armée de l'air suisse avait eu des fusées SEPR. Ca a été simplement testé ou est ce qu'ils ont réellement utilisé cet équipement ?


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(_'.')
(")_(") "On obtient plus de choses avec un mot gentil et un pistolet qu'avec le mot gentil tout seul" Al Capone.
Mon pit
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(")_(") "On obtient plus de choses avec un mot gentil et un pistolet qu'avec le mot gentil tout seul" Al Capone.
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Re: Fusées SEPR
#2Si la propulsion fusée à propergol liquide devait trouver sa voie dans le spatial, elle se révéla pesante dans l'aéronautique, et ce en dépit d'un appoint spectaculaire visuel au travers de ses longues flammes.
La guerre terminée, le camp des vainqueurs s'était penché sur le célèbre avion-fusée Mersserchmitt Me-163 (plus de 1000 km/h en 1941 !). Ce concept audacieux avait cependant un inconvéniant majeur, celui d'une consommation excessive. La possibilité d'améliorer la formule passait par une association avec le turboréacteur.
Lorsqu'en 1953, l'Armée de l'Air exprima un besoin d'intercepteurs légers à forte vitesse ascensionnelle, l'emploi d'un moteur-fusée semblait la panacée, d'autant plus que la SEPR avait fort bien assimilé cette technologie.
La firme Dassault finira par s'imposer dans la confrontation franco-française, et malgré l'émergence de turboréacteurs plus puissants pouvant se passer de la fusée, elle consevera cette option pour procurer un complément de poussée à sa filière Mirage III.
Dans la pratique, elle demeurera marginale car sa consommation ne plaidait pas en sa faveur. De plus, sa mise en oeuvre s'avérait délicate et incompatible à une réelle efficacité.
Néanmoins, le programme permit à la SEPR d'afficher une production industrielle intéressante et d'acquérir une expérience applicable aux lanceurs spatiaux, notamment au niveau des systèmes d'alimentation par turbopompes.
L'Armée de l'Air devait conserver ce potentiel durant une vingtaine d'années, en parallèle de la Force aérienne helvétique qui sera la dernière à faire voler des Mirage mettant à feu leur fusée.

La guerre terminée, le camp des vainqueurs s'était penché sur le célèbre avion-fusée Mersserchmitt Me-163 (plus de 1000 km/h en 1941 !). Ce concept audacieux avait cependant un inconvéniant majeur, celui d'une consommation excessive. La possibilité d'améliorer la formule passait par une association avec le turboréacteur.
Lorsqu'en 1953, l'Armée de l'Air exprima un besoin d'intercepteurs légers à forte vitesse ascensionnelle, l'emploi d'un moteur-fusée semblait la panacée, d'autant plus que la SEPR avait fort bien assimilé cette technologie.
La firme Dassault finira par s'imposer dans la confrontation franco-française, et malgré l'émergence de turboréacteurs plus puissants pouvant se passer de la fusée, elle consevera cette option pour procurer un complément de poussée à sa filière Mirage III.
Dans la pratique, elle demeurera marginale car sa consommation ne plaidait pas en sa faveur. De plus, sa mise en oeuvre s'avérait délicate et incompatible à une réelle efficacité.
Néanmoins, le programme permit à la SEPR d'afficher une production industrielle intéressante et d'acquérir une expérience applicable aux lanceurs spatiaux, notamment au niveau des systèmes d'alimentation par turbopompes.
L'Armée de l'Air devait conserver ce potentiel durant une vingtaine d'années, en parallèle de la Force aérienne helvétique qui sera la dernière à faire voler des Mirage mettant à feu leur fusée.
