Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
Publié : lun. déc. 05, 2022 6:10 pm
Article intéressant. https://www.latribune.fr/opinions/scaf- ... 43279.html
La simulation de vol de combat
https://www.checksix-forums.com/
https://www.checksix-forums.com/viewtopic.php?f=279&t=193057
... et réaliste !emcom1 a écrit : ↑lun. déc. 05, 2022 6:10 pmArticle intéressant. https://www.latribune.fr/opinions/scaf- ... 43279.html
Ca souffle quand même vachement le chaud et le froid...(...)
Enfin, les Saoudiens, qui cherchent à renforcer leur autonomie stratégique pour réduire leurs dépendances technologiques, semblent également s'intéresser au programme SCAF. Ils pourraient monter à bord de ce projet s'il devait capoter avec l'Allemagne et participer éventuellement à un plan B en partenariat avec la France. Tout comme pour le Rafale, ces discussions sont très, très embryonnaires. Mais le courant passe mieux sur certains canaux. Ce qui n'a pas été le cas lors de la visite à Paris en juillet dernier du prince héritier, qui a répondu favorablement à l'invitation d'Emmanuel Macron.
Reçu à l'Élysée pour un dîner de travail avec Emmanuel Macron, Mohammed bin Salman est parti très mécontent à l'issue de ce dîner où le chef de l'État français aurait évoqué entre autres les droits de l'homme en Arabie saoudite. Le président devait aborder des cas individuels ainsi que la situation générale dans le Royaume. Deux autres sujets auraient également irrité le prince héritier, qui aurait finalement quitté Paris dans la foulée alors qu'il était prévu qu'il passe la nuit dans sa somptueuse résidence de Louveciennes (Yvelines) où son proche entourage l'y attendait. Selon nos informations, Paris a même dû batailler pour pouvoir publier un communiqué à l'issue de cette visite, Riyad n'y étant pas favorable. Aussi le chemin sera long, très long avant de parvenir à la signature d'un contrat Rafale, qui pourrait être tout aussi bien in fine un nouveau mirage français en Arabie saoudite...
Voire même amusant, l'auteur remontant quand même jusqu'au traité de Versailles... Etonnant qu'il n'ait pas cité Bismarck voire, pourquoi pas, Blücher, un autre grand ami de la France d'outre Rhin.ironclaude a écrit : ... et réaliste !
Ça lui passera. Il peut toujours aller re-tenter sa chance avec les Américains.
Les Allemands ont-ils tant d'argent que ça?Milos a écrit : Le fait est que sans l'Allemagne, nous ne pourrons pas faire l'appareil.
Sur le papier oui.Milos a écrit :Nous avons le savoir mais pas le blé. Les Saoudiens ont le blé et pas le savoir. Il n'y a pas de meilleur partenaire. C'est gagnant-gagnant.
Et mettre les droits de l'homme dans un contrat d'armement, on me traitera peut-être mauvaise langue, mais je trouve ça plutôt cynique.
+1.emcom1 a écrit : Je crois beaucoup plus au rafale v5 qu au Scaf qui me semble trop aléatoire a réaliser , surtout avec les Allemands.
-Fin 2021, la dette totale de la France s'élevait à 2821 milliards d'euros (soit 112,8% du PIB), celle de l'Allemagne à 2471 milliards d'euros (soit 68,6% du PIB), soit une différence de 40%...
Je ne pensais pas que l'Allemagne dépensait autant pour sa défense. Au vu du résultat, la question se pose de savoir ce qu'ils en font d'autant qu'ils n'ont pas d'OPEX.Deltafan a écrit : -En 2020, les dépenses de défense de la France se sont élevées à 46 milliards d'euros (soit 3,24% du PIB), celles de l'Allemagne à 51 milliards d'euros (soit 3% du PIB).
L'entretien des EF coûte cherlarsenjp a écrit : ↑sam. déc. 10, 2022 12:37 amJe ne pensais pas que l'Allemagne dépensait autant pour sa défense. Au vu du résultat, la question se pose de savoir ce qu'ils en font d'autant qu'ils n'ont pas d'OPEX.Deltafan a écrit : -En 2020, les dépenses de défense de la France se sont élevées à 46 milliards d'euros (soit 3,24% du PIB), celles de l'Allemagne à 51 milliards d'euros (soit 3% du PIB).
Ce ne sont pas du tout les chiffres que j'avais retenu ces dernières années : plutôt un peu moins de 2% pour la France et un peu plus de 1% pour l'Allemagnelarsenjp a écrit : ↑sam. déc. 10, 2022 12:37 amJe ne pensais pas que l'Allemagne dépensait autant pour sa défense. Au vu du résultat, la question se pose de savoir ce qu'ils en font d'autant qu'ils n'ont pas d'OPEX.Deltafan a écrit : -En 2020, les dépenses de défense de la France se sont élevées à 46 milliards d'euros (soit 3,24% du PIB), celles de l'Allemagne à 51 milliards d'euros (soit 3% du PIB).
Ce sont les dépenses totales, donc j'imagine que les retraites, notamment, sont prises en compte.ironclaude a écrit : ↑sam. déc. 10, 2022 9:09 amCe ne sont pas du tout les chiffres que j'avais retenu ces dernières années : plutôt un peu moins de 2% pour la France et un peu plus de 1% pour l'Allemagnelarsenjp a écrit : ↑sam. déc. 10, 2022 12:37 amJe ne pensais pas que l'Allemagne dépensait autant pour sa défense. Au vu du résultat, la question se pose de savoir ce qu'ils en font d'autant qu'ils n'ont pas d'OPEX.Deltafan a écrit : -En 2020, les dépenses de défense de la France se sont élevées à 46 milliards d'euros (soit 3,24% du PIB), celles de l'Allemagne à 51 milliards d'euros (soit 3% du PIB).
3% c'était l'objectif à l'époque de la guerre froide...
Alors maintenant (et depuis quelques années, déjà), c'est la même chose, en tout cas dans l'Armée de Terre. Pour l'Armée de l'Air (et de l'Espââââce), ça dépend des emprises et de ce qu'on y trouveDeltafan a écrit : ↑sam. déc. 10, 2022 9:01 amArf, sinon, un truc qui m'avait épaté ... c'est que c'était des femmes de ménage qui entretenaient les locaux, y compris les dortoirs (alors que chez nous c'était les trouffions qui faisaient les TIG) et des sociétés privées qui étaient chargées de la protection des mêmes casernes (peut-être que ça a changé chez nous entre temps, j'avoue ne pas savoir) alors que chez nous c'était la troupe.
(...)
le 9 décembre, Airbus a annoncé avoir mené une « première démonstration européenne en vol à grande échelle », laquelle a consisté à faire évoluer « deux avions de chasse, un hélicoptère et cinq drones » lors d’une « mission multi-domaine très proche d’une situation réelle », menée à la fin de l’été dernier, à Rovajärvi [Finlande].
« Avec le Multi-Domain Flight Demo, ou MDFD, nous avons démontré pour la première fois en Europe comment les capacités et les fonctionnalités d’aéronefs avec et sans équipage, peuvent interagir dans un scénario avec jusqu’à dix entités connectées, inspiré de situation réelle et dans des conditions quasi opérationnelles », a précisé Jean-Brice Dumont, directeur de la branche Military Air Systems chez Airbus.
Le scénario de cette expérimentation, conduite par des équipes d’Airbus, de MBDA Deutschland, de la Bundeswehr, des forces finlandaises, du groupe Patria, de Robonic et de la start-up HAT.rec, reposait sur la capture d’un « seigneur de guerre » d’un pays fictif.
« Des avions de chasse, un hélicoptère et des drones d’appui ont été connectés via un réseau CANDL qui leur a permis d’interagir de manière transparente au-dessus de Rovajärvi, en Finlande » et donc de mener la mission, a détaillé Airbus. Et d’ajouter : « Un avion Learjet 35 […] a fait office de chasseur de substitution, l’équipage à bord commandant les drones d’appui, représentés par cinq drones Airbus Do-DT25 modifiés ».
Parmi ceux-ci, deux étaient dotés de capteurs de mesure électroniques [ESM], fournis par MBDA Deutschland, pour détecter les systèmes de défense aérienne adverses. Quant aux trois autres, ils étaient munis de caméras électro-optiques pour, dans un premier temps, confirmer visuellement les positions des batteries sol-air hostiles. « Un second chasseur simulé faisant office d’avion de commandement et de contrôle était visible sur des écrans installés au sol, dans la tente où les représentants des forces armées allemandes et finlandaises ont suivi la démonstration », a précisé Airbus.
Une fois les défenses aériennes neutralisées, un hélicoptère H145M a répondu à un appel des forces spéciales au sol. L’appareil a pris le contrôle de l’un des DoDT25 équipés d’une caméra, recevant ainsi directement son flux vidéo afin de surveiller la zone d’approche et de renseigner les commandos.
Le « contrôleur tactique aérien avancé [JTAC], situé à proximité des troupes au sol, a pu coordonner l’attaque par échange de données tactiques [9-liner] avec l’hélicoptère et a partiellement pris le commandement et le contrôle d’un drone d’appui équipé de caméra électro-optique pour évaluer l’efficacité de l’opération », a indiqué Airbus.
Après cette expérimentation réussie, le « projet FCAS Manned-Unmanned Teaming Demonstrator va maintenant passer à la phase suivante : développer un véritable démonstrateur de drone d’appui dans les années à venir », s’est félicité l’industriel.
À noter que, en février, Airbus avait diffusé une vidéo montrant un drone DoDT25 s’extraire de la soute d’un avion de transport A400M, puis communiquer avec celui-ci grâce à un dispositif appelé « Modular Airborne Combat Cloud Services » [MACCS]. Cette démonstration avait été réalisée avec le concours de la Luftwaffe, dans le cadre d’une initiative appelée « I4FCAS » [« Innovations for FCAS » ou « Innovations pour le SCAF »].
Si on en croit l'avant dernier post au-dessus, le largage d'un même drone Do-DT25 d'un A-400M avait déjà été diffusé en février...(...)
ce 12 décembre, Airbus a annoncé dans un communiqué de presse avoir ajouté une nouvelle capacité à l'A400M : le largage de drones.
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Oui, mais si ma mémoire est bonne la vidéo s'arrêtait au moment critique. Là on en voit davantage, et les mouvements erratiques de ce drone après largage ne font que renforcer l'interprétation initiale selon laquelle la première vidéo était coupée au bon moment pour ne pas montrer un déroulement moins glorieux que prévu.
La Direction générale de l'armement (DGA) a attribué à Dassault Aviation, Airbus Defense and Space GmbH ainsi qu'à Airbus Defense and Space SAU, Indra & Eumet le contrat pour la prochaine phase du projet de développement de l'avion de combat du futur (SCAF), a fait savoir jeudi le ministère français des Armées.
"Ce contrat dans son ensemble a pour objet la préparation et la réalisation de démonstrations des différentes composantes du SCAF", est-il écrit dans un communiqué.
Quinze mois après la signature de l’accord d’arrangement n°3 [IA3] par la France, l’Allemagne et l’Espagne, rendue possible après un feu vert consenti du bout des lèvres par le Bundestag [chambre basse du Parlement allemand, ndlr], la phase 1B du Système de combat aérien du futur [SCAF] va enfin pouvoir être lancée.
En effet, après l’accord industriel conclu entre Dassault Aviation et les filiales allemande et espagnole d’Airbus, le ministère des Armées a annoncé la notification des contrats relatifs à cette phase aux industriels impliqués dans deux des piliers du SCAF, à savoir ceux concernant l’avion de combat de nouvelle génération [NGF, New Generation Fighter] et la motorisation de celui-ci.
(...)
Et, à ce titre, il est question de faire voler le démonstrateur du NGF pour la première fois.
Ces démonstrations « permettront de valider les concepts et les technologies du système SCAF opérationnel, dont le développement sera lancé à la fin de la décennie », précise le ministère des Armées… Mais à la condition que l’option concernant la phase 2 du programme soit levée, celle-ci nécessitant un financement de 8 milliards d’euros… Qui n’est pas encore garanti puisque le Bundestag aura encore son mot à dire.
Quoi qu’il en soit, et malgré le retard déjà pris, l’objectif d’un SCAF opérationnel à l’horizon 2040 est maintenu. C’est en effet ce qu’a affirmé le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu.
« La notification de ce contrat est une avancée majeure pour ce projet important pour la protection de nos intérêts stratégiques. Elle témoigne d’une volonté commune des États et de leurs industriels d’agir efficacement à horizon 2040 avec un système commun au niveau de l’Union européenne pour l’ensemble des missions aériennes », a avancé M. Lecornu, dans le communiqué de son ministère.
Comme l’avait indiqué un rapport du Sénat au sujet du SCAF, publié en juillet 2020, l’objectif initial était de faire voler un démonstrateur du NGF en 2026. Puis, cet objectif a été repoussé d’un an… Et, début décembre, quand il a annoncé l’accord avec Airbus, Éric Trappier, le Pdg de Dassault Aviation, a donné l’échéance de 2029.
Par ailleurs, la suite du SCAF sera suspendue au bon vouloir du Bundestag… Lequel a lié ce programme aux progrès du Système principal de combat terrestre [ou MGCS, pour Main Ground Combat System, MGCS], qui, pour le moment, est enlisé…
« Entre nous, 2040, c’est déjà perdu car comme on ne démarre pas, et que surement les discussions seront longues, non pas pour cette phase-là mais pour celle à venir, ça prendra un peu de temps. Pour 2040, il y aura surement un premier standard ‘peut-être sous réserve de…’ donc on est parti plutôt sur les années 2050 », avait d’ailleurs estimé M. Trappier, lors du Paris Air Forum, en juin dernier.