Un vautour ça doit dépasser 5 kg et de loin. Y a rien qui y résiste !
C'est comme ça que plusieurs 2000 ont été descendus par des vautours...

Même sur les avions civils, le "choc à l'oiseau" est un élément essentiel de la conception de l'avion: pratiquement tout ce qui se voit sur la vue de face de l'avion est dimensionné par lui. Et il ne s'agit pas d'y résister sans dégâts, juste de limiter les dégâts de façon à ce que l'avion puisse encore se poser en un seul morceau. Il faut qu'il y ait une certaine masse à tout endroit pour arrêter l'oiseau avant qu'il abîme quelque chose de vital. On dispose ainsi beaucoup d'accessoires devant les réservoirs de carburant, la cloison pressurisée avant, l'articulation de l'empennage... et quand il n'y en a pas on ajoute des "boucliers" ou "coupe-poulet" à la place. Les structures qui ne peuvent pas être protégées comme le pare-brise ou la casquette sont, elles, surdimensionnées pour résister à un impact d'oiseau défini par la norme.
C'est la limite de l'exercice: résister à un oiseau de 8 livres n'est déjà pas facile partout, un oiseau nettement plus gros casse tout.
Vrai aussi pour les moteurs: on admet qu'après avoir avalé un petit oiseau on peut arrêter un moteur (sur les multimoteurs...) mais on dispose des "anneaux de rétention" autour du fan pour arrêter les pales qui seraient éjectées en cas de plus gros impacts.
SUr un avion monoréacteur, une fois le moteur éteint par un oiseau, il n'y a plus rien à faire...

Claude