carleo a écrit : 3 appareils seront abattus ... ou des manœuvres de proximité,
C'est un euphémisme pour désigner des tarans ?
Vol en bomber/transport Pe2.
Formation/groupe: 3 Pe2
objectifs: une ou les deux gares ennemies au sud du secteur. Puis ravitaillement Beketoskmachin.
Résultats:
- Les deux stations ont été endommagées (mais non détruites, je suppose)
- La base a été ravitaillée en partie et débloquée.
Pertes:
- 1 pe2 endommagé posé je sais pas où (mais sur une base côté russe)?
- 1 pe2 endommagé/ pilote légèrement blessé posé en 744 sur une base non active côté russe.
Les avions semblent donc récupérables.

PS. En fait, il y a eu deux Pe2 un peu abîmés au décollage à cause de moi

(mais bon, leur peinture était fatiguée de toute façon).
L'histoire.
Disons tout de suite que, bien réfléchi après coup, ce n'est sans doute pas très réaliste que des avions ravitailleurs aillent bombarder un objectif... on dira que pour cette fois-ci le ravitaillement consistait à deux-trois petites pièces moteurs, trois bidons d'huile, un peu de vodka, et un tournevis cruciforme (qui manquait)...
On s'aligne pour le départ et je me retrouve leader, je roule en mettant plein gaz ....et en prenant la tangente à 70° sur la piste comme un boulet. Le n° 2 qui n'a pas eu l'instinct de survie qui commandait d'attendre a démarré en même temps que moi. Et aussi parfaitement rectiligne qu'ait pu être sa trajectoire idéale, cela ne pouvait pas se terminer autrement que par deux Pe2 bon pour la casse;
Toute honte bue, je reprends fissa un appareil et on se retrouve en formation.
La route est longue entre Konstitumachin et zutovo en 667 ou Kotelnikosty 771 (je me ferais jamais à ces noms!).
Je prévois une approche à hauteur d'arbre et attaque rasante. Ce qui est difficile à mener en formation. Mes deux ailiers préfèrent le bombardement en palier. Ils feront la route à 1000 m tandis que je plongerai une fois dépassé notre deuxième point de repère.
Je ne prends jamais un cap direct sur l'objectif mais préfère naviguer par bonds de repère en repère visuel afin de savoir toujours où je me situe approximativement. Avec un cap direct sur une longue distance la moindre erreur dans le minutage ou une erreur de quelques degrés peuvent faire rater la cible. En outre, le moindre pépin en route peut vous amener à virer brutalement, changer de cap... et alors là bien le bonjour pour déterminer l'endroit d'où vous devez repartir pour arriver sans erreur.
Notre repère est Aksay à 20 km à l'est de de l'objectif. Ayant pris un 270 depuis la pointe sur du lac en 939, on tombe pile dessus. Sauf que je trouve que cela a été très vite et crains d'être sur la ville plus au nord est. en cas de doute, je monte un peu et tente de bien visualiser les deux villes (quitte à faire un détour pour être sûr). mais deux ailiers bcp plus haut me confirment qu'on est bien sur Aksay.
On s'apprête à attaquer. J'attaquerai en venant du sudest pour arriver immédiatement sur l'objectif. Les autres font une attaque palier. Je vole radada et ne trouve pas la ville (erreur d'appréciation elle est quand même encore à quelque km). La Flak et les deux pe2 en train de bombiner me recentrent très vite.
Un Pe2 est touché. Un des deux ou les deux a (ont) tapé dedans. J'aimerai qu'ils s'éloignent et attendre que la flak se calme avant d'attaquer mais les pe2 tournent encore au-dessus de l'objectif.
Si j'attends trop, la chasse prévenue sans doute risque d'arriver. Donc, je m'approche et constate qu'il est impossible de s'aligner efficacement radada sans savoir quel bâtiment est encore debout... Et il est hors de question d'y faire un tour pour juger de la situation puis de repasser lâcher les oeufs...
... Bref, j'abandonne cet objectif et me dirige vers la gare en 771 au sud ouest. Ce faisant, c'est choisir d'endommager deux objectifs mais de n'en détruire aucun complètement. mais tant pis.
J'arrive sur l'objectif par le nord ouest, le dépasse cap au sud pour attaquer dans l'axe des baraquements en venant du sud (je l'ai contourné quoi). Tout cela se fait radada avec une distance de sécurité de 5-6 km. j'attaque plein pot bien aligné et bien aligné sur une mitrailleuse qui me blesse et troue l'aile à l'emplanture... Je largue les oeufs et touche... Et je file.
L'avion ne fume pas mais va-il tenir? Après une -deux minutes de vol, je constate que j'ai encore une bombe!!!.
Je fais demi tour un peu à la louche ... Il va falloir retrouver la ville et la station et ne pas se tromper avec les autres villes également en bordure de bois et rivière.... Je prends de la hauteur et il me semble arriver dessus ... Oulà, j'arrive pas par l'est mais par le nord et la gare est toute proche.... la DCA aussi... Le temps de corriger et un obus me touche (le premier, j'ai vu les éclatements suivants après). Bon, tant pis je plonge, m'aligne et lâche la bombe qui touche.
Je file plein Est puis plein cap 60. L'avion fume bien (carburant et huile sans doute).
La bête est bien solide puisque elle ne bronche pas... c'est le carburant qui m'inquiète. je préfère me poser à Umantsevo en 744 dans nos lignes que de tenter le diable jusqu'à Trudolubyie.
L'avion a donc fumé côté gauche et a l'emplanture droite trouée mais à part ça, il est complet.
Crédit: 6 bâtiments (?) et une flak.
PS. La base est déserte et j'attends toujours qu'on vienne me chercher depuis hier!!!
PS. Si j'étais revenu radada en reconnaissant immédiatement l'objectif, cela aurait dû passer... Traîner, ne fut-ce que 20 secondes au-dessus ou à proximité de l'objectif en grimpant à 1000 m... c'est la casse assurée.