
https://www.hill.af.mil/News/Article-Di ... -endeavor/
Il n'y a pas qu'une photo, il y en a 3 qui montrent 2 tronçons avant différents. Sur une des photos on peut même voir les 2 tronçons avant sur la même imageOPIT a écrit : ↑sam. déc. 02, 2023 11:06 amEst-ce vraiment étonnant qu'un américain fasse un truc juste parce qu'il pense pouvoir le faire ?
Je passe sur la photo illustrative qui n'est probablement là que pour faire le buzz, parce que je n'ose penser qu'ils aillent jusqu'à faire ça sur un coin table, comme on dit, vu la rusticité de l'installation.![]()
Merci pour cette précision. J'avoue ne pas avoir la patience de creuser un sujet où la seule posture raisonnable est "wait & see". Chaque nouvel argument m'invite à ne pas conclure...
Ils ont aussi le droit de faire des promesses non tenues. C'est même à la modewarbird2000 a écrit : ↑sam. déc. 02, 2023 12:40 pmJe suis désolé mais quand la source est l'usaf elle-même![]()
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https://www.afmc.af.mil/News/Article-Di ... -endeavor/
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Remonter le bouzin n'est pas le plus compliqué. Faire en sorte qu'il soit opérationnel sans qu'il devienne un "hangar queen" (ou qu'il finisse rapidement façon puzzle s'ils le remettent en vol) est une autre paire de manches.
A noter aussi que le premier ministre Belge va assister à la sortie d'usine du premier F-35 pour la composante air de l'armée Belge« On a réussi à négocier un retour pour nos entreprises estimé à 400 millions d’euros pour la production de pièces », expliquait alors la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder (PS). « J’attends encore d’autres dossiers de production et aussi un transfert de technologies qui permettra à nos entreprises d’avoir à la fois cette capacité pour le domaine militaire et l’aviation civile ».
En 2008, Dassault Aviation [avec le Rafale] et le consortium européen Eurofighter s’étant retirés du processus de sélection, Oslo n’avait plus le choix qu’entre le F-35A de Lockheed-Martin et le Gripen NG du suédois Saab pour remplacer les chasseurs-bombardiers F-16 de la Force aérienne royale norvégienne [Luftforsvaret]. Les jeux étaient-il déjà faits au moment de cet appel d’offres? Toujours est-il que le choix se porta sur l’appareil américain, au grand dam de Saab, qui contesta vivement les conclusions des autorités norvégiennes à l’époque. En effet, celles-ci avaient avancé que le Gripen NG étaient beaucoup moins performant que le F-35A tout en étant plus cher. En effet, l’industriel suédois soutint que la Norvège avait effectué ses propres simulations des performances du Gripen à partir de données « incomplètes et inexactes » et formulé des hypothèses « injustifiées » sur les coûts d’exploitation, en se basant partiellement sur les données présentées dans son offre.
Quoi qu’il en soit, le coût d’exploitation du F-35A sur une période d’au moins trente ans avait été un argument crucial pour convaincre le Parlement norvégien [le Storting] d’autoriser une commande de 56 appareils. Finalement, celle-ci fut notifiée – pour 52 exemplaires – en 2012 pour environ 90 milliards de couronnes norvégiennes [environ 8 milliards d’euros]. Quant aux coûts d’exploitation, ils avaient été alors évalués à 145 milliards de couronnes, sur la base de 56 avions. Seulement, comme le souligne le Bureau du vérificateur général de Norvège, qui vient de remettre un rapport extrêmement sévère à l’égard du ministère norvégien de la Défense, les coûts d’exploitation des F-35A ont significativement été revus à la hausse puisqu’il est question de 326 milliards de couronnes [aux conditions de 2021]. Cependant, cet écart s’expliquerait « principalement » par une évolution défavorable du taux de change par rapport au dollar américain depuis les premières estimations réalisées en 2008.
Cela étant, et c’est ce qui motive la sévérité de son rapport, le Bureau de vérificateur général estime que la pleine capacité opérationnelle des F-35A de la Luftforsvaret ne pourra probablement être prononcée, comme prévu, en 2025 parce que tous les investissements pour les infrastructures nécessaires à la mise en oeuvre de ces appareils n’ont pas été pris en compte dans cette évaluation des coûts d’exploitation. De même que le budget pour le personnel qualifié, lequel est considéré comme très insuffisant au regard des besoins. « D’autres pays qui ont également acquis le F-35, comme les Pays-Bas et la Grande-Bretagne, ont prévu deux fois plus de techniciens par avion que la Norvège », avance-t-il. À noter que ce point avait déjà soulevé dans un rapport du Storting, publié en mai dernier.
« Il n’est pas satisfaisant que les coûts d’acquisition des avions de combat aient été sous-estimés et que l’estimation n’ait pas été calculée conformément aux exigences du règlement d’acquisition en vigueur au sein des forces armées. Les coûts indirects et les coûts liés aux besoins d’investissement futurs dans les infrastructures n’y sont pas inclus. Le ministère de la Défense ne se conforme donc pas pleinement à la décision et aux hypothèses du Storting concernant les coûts du F-35 durant son cycle de vie », souligne le rapport, dont une partie est confidentielle.
« Le budget du ministère de la Défense est irréaliste. C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles l’objectif d’une pleine capacité opérationnelle en 2025 ne sera pas atteint », a résumé Karl Eirik Schjøtt-Pedersen, le vérificateur général de Norvège. En outre, a-t-il ajouté, le « ministère de la Défense n’a pas donné une estimation complète du coût du F-35. Nous parlons de beaucoup d’argent. Il doit [donc] inclure tous les coûts, directs et indirects, dans ses calculs. Ce n’est qu’ainsi que nous obtiendrons une image complète ».
Par ailleurs, le Bureau du vérificateur général évoque également des « défis permanens » concernant le stock de « certains types de munitions » ainsi que l’accès aux pièces de rechange des F-35. Enfin, il relève des lacunes en matière de « surveillance de l’espace aérien » et estime que les « systèmes de commandement et de contrôle » de la Luftforsvaret « présentent un risque que leur capacité ne soit pas pleinement utilisé ».
C'est clair que un cout doublé par rapport aux estimations n'est pas une bonne choseQuoi qu’il en soit, le coût d’exploitation du F-35A sur une période d’au moins trente ans avait été un argument crucial pour convaincre le Parlement norvégien [le Storting] d’autoriser une commande de 56 appareils. Finalement, celle-ci fut notifiée – pour 52 exemplaires – en 2012 pour environ 90 milliards de couronnes norvégiennes [environ 8 milliards d’euros]. Quant aux coûts d’exploitation, ils avaient été alors évalués à 145 milliards de couronnes, sur la base de 56 avions. Seulement, comme le souligne le Bureau du vérificateur général de Norvège, qui vient de remettre un rapport extrêmement sévère à l’égard du ministère norvégien de la Défense, les coûts d’exploitation des F-35A ont significativement été revus à la hausse puisqu’il est question de 326 milliards de couronnes [aux conditions de 2021]. Cependant, cet écart s’expliquerait « principalement » par une évolution défavorable du taux de change par rapport au dollar américain depuis les premières estimations réalisées en 2008.
C'est pas comme si on était au courant que ça fait 20 ans que la réalité dépasse largement les estimations...warbird2000 a écrit : ↑sam. déc. 09, 2023 11:28 amC'est clair que un cout doublé par rapport aux estimations n'est pas une bonne chose![]()
Je n'excuse pas les dérapages du programme F-35 mais c'est le cas de tout les avions modernesOPIT a écrit : ↑sam. déc. 09, 2023 3:07 pmC'est pas comme si on était au courant que ça fait 20 ans que la réalité dépasse largement les estimations...warbird2000 a écrit : ↑sam. déc. 09, 2023 11:28 amC'est clair que un cout doublé par rapport aux estimations n'est pas une bonne chose![]()
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