tu vois un avion en finale, trains sortis, y a peu de gunners qui ouvriront le feu spontanément... mêm esi c'est d'en face (faut encore le reconnaitre)
plus simplement: les alliés, même à l'autre bout de l'europe, savaient quand même, globalement, ou ils se trovaient (on va dire à 200km près, pour etre surs, après un combat tournoyant qui vous emmène dieu sait ou).
de là, pour rentrer, c'est simple: ton cap retour se situera entre 270 et 300, selon la zone ou t'es en europe du nord ou allemagne... s'il a fallu aller plus au sud, genre, bretagne ou bordeaux, t'iras plus vers le nord, évidemment...

, donc, dans l'incertitude, tu prend le cap approximatif à l'opposé de celui que t'as pris pour venir et tu voles tout droit jusqu'à ce que tu trouves un truc qui t'indique ou t'es... tôt ou tard, tu tomberas sur la côte et, de là, tu sauras ou aller.
il ne faut pas oublier qu'il y avait pas de considérations du genre "couloir aérien", etc... le ciel leur appartenait, et s'ils dérivaient quelques km (ou dizaines de km) à côté de leur route, c'était pas un drame.
une fois passée la côté, qu'ils connaissaient sans souci, le cap retour était simple, s'ils étaient du côté de calais, boulogne etc.. l'angleterre est visible (sauf météo) droit devant eux.
s'ils sont au sud de la somme, suffit de pursuivre au 300, s'ils sont plutôt côté belge, on prend au 270 (ou 280 pour s'éloigner un peu de la FLAK) et zou
en fait, c'est assez simple à l'époque en europe (même sans instruments de nav, inopérants, ou pétés, tu te cales par rapport au soleil, genre, s'il est midi, tu le fous dans tes 9h, et tu traces.. tu trouveras forcément la côte à un moment donné)
dans le pacifique, fallait etre un peu lpus rigoureux dans le suivi des caps, pour trouver l'objectif, car, le retour, toujours pareil, il suffit de suivre à peu près le cap inverse de celui de début de mission.. la radionav aidant après