Ca ne serait pas la première fois !
Le problème c'est qu'on ne peut pas gérer comme ça des programmes d'un tel niveau technologique, qui demandent des efforts continus pendant des années...
Vous comprenez vraiment rien, c'est la méthode Agile. On est en phase de POC.pipo2000 a écrit : ↑jeu. juin 19, 2025 7:21 pmChampagne, nouvelle explosion du vaisseau nazi !
Cette fois c'est sur un banc d'essai, pas sur le pas de tir principal. Mais comme ces génies sont allés se foutre au fin fond d'une réserve naturelle, toutes les installations de test sont les une à côté des autres ; va y avoir des dégâts.
0$...
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Je ne vois pas ou est le problème space x à commencé comme ça aussi... 10 ans / 20ans plus tard ils sont ultra leader du marché. Il y a de la place pour plusieurs concurrent... Surtout que la loyauté de space x commence à poser question (pression politique de Musk sur un arrêt de starlink)Toucan94 a écrit : ↑sam. juin 21, 2025 12:22 pmBonjour jojo,
Faut-être sérieux et malgré ce test encourageant, ce n'est seulement qu'un petit démonstrateur.
Avant que cela aboutisse à un lanceur opérationnel comparable à ceux de SpaceX, on aura depuis longtemps un nouveau Président de la République. !
Pardon, j'étais en mode sarcastique, mais je m'aperçois que ce n'était pas très clair...Valkyrie a écrit : ↑sam. juin 21, 2025 7:10 am
elle a bon dos cette méthode, il y a un clair retour en arrière depuis la v2. Les modis n'ont pas l'air de résoudre quoique ce soit. A un moments donné il y aura un halte la. La faa ne pourra pas tout couvrir. D'autant plus que Musk et Trump se n'est plus l'amour fou..
Ai-je dit autre chose ?Toucan94 a écrit : ↑sam. juin 21, 2025 12:22 pmBonjour jojo,
Faut-être sérieux et malgré ce test encourageant, ce n'est seulement qu'un petit démonstrateur.
Avant que cela aboutisse à un lanceur opérationnel comparable à ceux de SpaceX, on aura depuis longtemps un nouveau Président de la République. !
Quand un produit est mal né et qu'on s'en rend compte tard dans le cycle de développement ça peut être irrécupérable. A chaque échec du naziship c'est environ 100millions qui partent à la poubelle plus un décalage important dans le planning. Ppur l'instant ça reste une parfaite illustration du pourquoi les grand projets industriels adoptent un cycle en V de papy (lent mais robuste) plutôt qu'un développement yolo à base d'essais et d'échecs (rapide innovant).
Est-ce que cette fois-ci ça ira jusqu'au bout ? A suivre...(...)
Beijing wants to shine in the conquest of space and is establishing itself as a formidable adversary to the United States. Donald Trump’s recent statement about the “obvious destiny” of Americans to set foot on Mars has rekindled the competition. Space agencies and private companies are redoubling their efforts to bring their sometimes highly ambitious projects to fruition.
(...)
The problem? The journey time. Today, a manned mission to Mars would take six months on the outward journey, a year on site (to allow the planets to realign) and another six months on the return journey. An odyssey lasting more than two years, with the added bonus of very real dangers: prolonged exposure to radiation, microgravity that is harmful to the human body and hellish logistics. So how can we do better?
For decades, NASA has been working on an engine that is faster and more efficient than traditional chemical propulsion. One of the most serious avenues is nuclear thermal propulsion (NTP). How does this work? Heat a gas, usually hydrogen, in a nuclear reactor, then expel it at high speed to generate a much more powerful thrust. With this system, Mars could be reached in just 45 days. General Atomics, a key player in nuclear research, has just announced a major breakthrough in this technology. Scott Forney, President of GA-EMS, is delighted with the latest tests: We are very encouraged by these positive results proving that the fuel can survive these operating conditions, bringing us closer to the realisation of safe and reliable nuclear thermal propulsion for cislunar and deep space missions.
The DRACO programme, piloted by NASA and DARPA, plans to demonstrate an NTP engine as early as 2027. But the challenges remain: ultra-resistant materials, heat management in space and, above all, astronaut safety in the face of an on-board nuclear reactor. Meanwhile, SpaceX continues to make progress on the chemical propulsion front with its Starship rocket, designed for interplanetary missions. Elon Musk still has a head start on reusable launchers, but if nuclear propulsion becomes viable, he could well find himself facing unexpected competition. What’s more, with the rise of China, which is aiming for a manned mission to Mars by 2033, the duel with the United States looks set to be fierce. And this time, it’s hard to predict who will get there first.
New Frontier Aerospace (NFA) has achieved a major milestone with a series of successful hot fire tests of its 3D-printed Mjölnir rocket engine, the world's most advanced compact pump-fed rocket engine. Featuring a full-flow staged combustion cycle, Mjölnir represents the leading edge of liquid rocket engine efficiency, making Mjölnir ideal for high-performance reusable rockets, hypersonic vehicles and orbital transfer spacecraft.
Powered by clean liquid natural gas (LNG), Mjölnir is net carbon negative when sourced from bio-waste, offering a sustainable solution for next-generation aerospace missions. This breakthrough underscores NFA's commitment to pushing the boundaries of innovation while prioritizing environmental responsibility.
Mjölnir will propel NFA's Pathfinder hypersonic Vertical Takeoff and Landing (VTOL) Unmanned Aerial System (UAS) to its first hovering flight in early 2026. The engine will also drive NFA's Bifröst orbital transfer spacecraft, set to fly in space by 2027. Mjölnir is now available as a standalone product, offering customers a cutting-edge propulsion solution for their own missions.
(...)
Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale [LBDSN] de 2008 avait souligné la nécessité de doter la France d’une capacité de détection d’alerte avancée, « interopérable » avec les moyens mis en œuvre par certains pays alliés, afin de suivre « l’évolution des menaces balistiques, déterminer l’origine des tirs et favoriser l’alerte des populations ». Une telle capacité repose sur un radar transhorizon, comme « Nostradamus » qui, installé en Normandie, est en mesure de repérer des missiles balistiques ainsi que tout engin évoluant dans la très haute altitude [THA] à 3 000 km de distance. Ce moyen peut être complété par des satellites dotés de capteur infrarouges [IR] pour détecter d’éventuels départs de missiles.
L’objectif du LBDSN de 2008 était de disposer d’une autonomie d’appréciation plus large en s’affranchissant, d’ici 2020, des moyens américains, comme les satellites DSP-I [Defense Support Program – Improved] puis SBIRS [Space-Based Infrared System]. Cela étant, au moment de la publication de ce Livre blanc, un programme était déjà en cours. Appelé SPIRALE [Système préparatoire infrarouge pour l’alerte], il reposait sur deux microsatellites qui, mis en orbite en 2009, devaient permettre de constituer une vaste banque d’images infrarouges de la Terre afin de définir ensuite les spécifications techniques d’un futur satellite de détection et d’alerte avancée dont la conception devait commencer en 2016.
Seulement, le programme SPIRALE n’eut pas de suite, les crédits budgétaires pour développer cette capacité ayant manqué. Or, cette dernière serait bien utile actuellement, avec la prolifération des missiles balistiques et des armes hypersoniques. D’où le programme Odin’s Eye, lancé en 2021 et financé à hauteur d’environ 100 millions d’euros par le Fonds européen de défense [FEDef]. Malgré l’avance prise par la France en matière d’alerte spatiale avancée, la direction de ce projet a été confiée à l’allemand OHB System AG. Outre l’Allemagne et la France [avec l’ONERA, ArianeGroup, Thales, Thales Alenia Space France, Airbus Defence & Space SAS, MBDA et Lynred], l’Italie, l’Espagne, l’Autriche, la Lituanie, les Pays-Bas, la Grèce, la Belgique, la Finlande, le Danemark, la Pologne et la Norvège participent à ce projet.
Initialement, Odin’s Eye devait aller de pair avec EU HYDEF [European Hypersonic Defence Interceptor], un autre projet financé par le FEDef visant à développer une solution pour intercepter les armes hypersoniques. À la surprise générale, il fut confié à l’espagnol SENER Aeroespacial, MBDA France ayant été écarté par la Commission européenne. Finalement, ayant contesté cette décision, l’industriel français obtint gain de cause, l’exécutif bruxellois ayant lancé un second projet, appelé HYDIS² [HYpersonic Defense Interceptor Study].
Quoi qu’il en soit, compte tenu de l’évolution des menaces balistiques et hypersoniques, Odin’s Eye est sans doute plus que jamais nécessaire. En tout cas, c’est ce qu’ont affirmé le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, et son homologue français, Sébastien Lecornu, lors d’une réunion de travail qui s’est tenue à Osnabrück, le 24 juillet. « Au cours de leur discussion, les deux ministres ont également évoqué le système d’alerte précoce ‘Odin’s Eye’. M. Lecornu a souligné que les Européens devaient être capables de détecter rapidement les attaques de missiles » alors que, « pour le moment, ils dépendent totalement des États-Unis à cet égard », a résumé le ministère allemand de la Défense.
Selon la même source, M. Pistorius a estimé qu’il s’agissait d’une « capacité clef qui devrait être développée conjointement. A priori, d’après la presse d’outre-Rhin, la France pourrait intégrer la technologie radar [sans doute Nostradamus] au système issu du projet Odin’s Eye. On en saura sans doute davantage lors du prochain conseil de défense franco-allemand, qui se tiendra à Toulon, à la fin du mois d’août.
À noter qu’Odin’s Eye a été entravé par la… Commission européenne, celle-ci ayant, pendant un temps, refusé de signer les certificats de non-réexportation liés aux études menées dans le cadre de ce projet. « Cette situation place les industriels français dans une posture délicate puisqu’ils doivent procéder à des transferts sans respecter intégralement les conditions imposées par l’administration et que nous n’avons pas de garanties sur les destinations finales des équipements militaires et industriels que nous aidons à développer », a récemment fait observer le sénateur Aymeric Durox, dans une question écrite adressée au ministère des Armées.
Mais comme l’a indiqué le ministère des Armées dans sa réponse, un compromis a été trouvé « au cas par cas ». « Ce compromis garantit la maîtrise de la diffusion par la Commission des informations classées qu’elle pourrait recevoir au titre des projets qu’elle subventionne. Une réflexion est également poursuivie avec la Commission afin de mieux prendre en compte cette problématique dans les prochains appels à projets, dans le respect des prérogatives souveraines de l’État », a-t-il expliqué.